Tout savoir sur l’harmonisation de l’audit énergétique

Publié le 10 Avril 2024

Depuis le 1er avril 2024, l’audit énergétique réglementaire et l’audit énergétique incitatif ont été harmonisés. Voici l’essentiel à connaître sur ce diagnostic exigé pour certaines ventes ou demandes d’aides à la rénovation.

Un audit obligatoire

Entre audit énergétique incitatif et audit énergétique réglementaire, les ménages étaient souvent perdus. Depuis le 1er avril, les deux documents ont été harmonisés et doivent être réalisés au format de l’audit réglementaire. Pour rappel, l’audit énergétique est obligatoire pour la vente d’une maison individuelle ou d’un bâtiment en monopropriété classé passoire énergétique ainsi que pour les aides à la rénovation d’ampleur financées par MaPrimeRénov’. Les audits incitatifs qui ont été réalisés avant le premier avril 2024 dans le cadre d’un dossier MaPrimeRénov’ restent par ailleurs valides jusqu’au 1er octobre 2024. Les demandes d’aides CEE et éco-PTZ pour une rénovation globale nécessiteront aussi la fourniture d’un audit énergétique.

Un contenu qui évolue

Les scénarios (au nombre minimum de deux) proposés par l’audit énergétique évoluent également. La première étape proposée inclut désormais deux postes d’isolation et a comme objectif un gain de deux classes DPE après travaux. Les scénarios devront également contenir des recommandations précises sur les performances (résistance thermique des isolants, rendement des systèmes…) ainsi que sur les surfaces d’isolants à installer. Enfin, les objectifs globaux de l’audit énergétique ont été révisés. Les logements notés F et G devront ainsi, à l’issue des travaux proposés par le diagnostic, atteindre la classe C. L’amélioration du confort d’été fait également partie des objectifs poursuivis par l’audit afin de veiller à ce que le bien immobilier ait un confort hygrothermique satisfaisant.