Publié le 09 Janvier 2025
La photographie du parc de logements publiée chaque année par l’Observatoire national de la rénovation énergétique (Onre) montre une diminution du nombre de passoires énergétiques sur un an.
L’étude montre qu’au premier janvier 2024, il y avait environ 4,2 millions de passoires énergétiques sur 30,6 millions de résidences principales. Les passoires énergétiques, qui étaient au nombre de 4,8 millions début 2023, sont donc en net recul d’environ 500 000 unités en moins sur un an. Si l’on compte les résidences secondaires et les logements vacants, la diminution du nombre de passoires énergétiques est encore plus forte : 5,8 millions en 2024 contre 6,6 millions en 2023 pour un parc de 37 millions de logements.
2023 étant une année où le DPE a peu évolué, il est tentant de voir dans ces chiffres l’influence de la rénovation énergétique. D’autant plus que les ajustements du DPE pour les petites surfaces, entrés en vigueur en juillet 2024, se traduisent également par environ 120 000 passoires énergétiques en moins. Il reste néanmoins de très nombreux logements classés G (5,7 % du parc) et F (8,1 % du parc).
Pourtant, 500 000 logements notés G et faisant partie du parc locatif, doivent respecter les critères de décence énergétique en vigueur depuis le 1er janvier. L’Onre souligne en effet que d’importants freins à la rénovation, déjà constatés lors des études précédentes, subsistent. 20 % des passoires thermiques ont ainsi des propriétaires âgés de plus de 80 ans qui n’ont pas accès aux prêts.