
Publié le 07 Octobre 2024
La montée en puissance des programmes d’aides à la rénovation attire les convoitises. La DGCCRF et l’Anah ont donc renforcé les contrôles des acteurs de ce secteur et appellent les ménages à la vigilance.
Le secteur de la rénovation, en plein développement, attire des opérateurs peu scrupuleux. En 2023, environ 10 % des plaintes des consommateurs (27 633 sur 273 000) concernent ainsi la rénovation énergétique. Cette recrudescence des arnaques a poussé la DGCCRF et l’Anah à renforcer leurs contrôles. Ceux-ci ont en effet plus que doublé depuis 2017. En 2022 et 2023, 1 637 établissements ont ainsi été contrôlés. Des irrégularités ont été rencontrées chez plus de la moitié d’entre eux. Les plaintes les plus fréquentes concernent un démarchage illégal, des discours trompeurs ou agressifs, des contrats incompréhensibles ou avec des clauses abusives, l’usurpation de label (RGE) ou encore une fausse identité.
Pour éviter les arnaques, la DGCCRF et l’Anah rappellent aux ménages les règles à appliquer. Il est tout d’abord conseillé de se tourner vers les structures publiques en charge de la rénovation. Avant tout projet, rapprochez-vous dans un premier temps d’un conseiller France Rénov’ pour avoir des renseignements fiables. De même, pour avoir une vision neutre du coût des travaux, mieux vaut privilégier l’outil Simulateur Rénov’ du site France-renov.gouv.fr. La vigilance est également de mise lorsque vous êtes contactés au nom d’un organisme public ou d’un fournisseur d’énergie. Enfin, n’oubliez pas qu’un projet de rénovation ne doit pas se faire dans la précipitation. Prenez le temps de comparer différents devis. Si vous demandez des subventions, attendez également l’accord de l’Anah avant de signer un devis. Enfin, l’attestation de fin de travaux est à signer uniquement quand les rénovations sont achevées.